mercredi 19 septembre 2012

19ème jour : de Fremantle à Margaret River



Notre périple continue vers le sud et la température commence à s’en ressentir, le yogging est dorénavant de rigueur matin et soir. Cependant les journées continuent à être agréables et ensoleillées.



En descendant, donc, nous nous arrêtons pour admirer (de loin car payant) la plus longue jetée de l’hémisphère sud, deux km quand même…d’où la présence d’un p’tit train, en vertu de la règle selon laquelle le seuil de tolérance à l’effort du touriste ne dépasse pas en moyenne 500 mètres (et encore, sur le plat).

Nous continuons notre route vers la région de Margaret River, bien connue pour son vignoble. Nous procédons à quelques dégustations qui s’avèrent être de bonnes surprises. Le vin est bon, le cadre est bien étudié, (chais/resto/bar à musique lounge), le personnel charmant, et les vignobles s’étendent à perte de vue.

Le soir est de nouveau propice à de la grillade, d’agneau ce coup-ci, arrosée par un de nos achats de la journée.

18ème jour : de Cervantès à Fremantle



Aujourd’hui c’est Pinnacles et les Pinnacles, c’est ma-gni-fi-que, un champ de pierres aux formes parfois très évocatrices dressées dans le désert.
Cela plait tellement à Guillaume que celui-ci part vadrouiller une bonne heure aux milieux de ces obélisques naturels ; seul et sans crème solaire au milieu du désert, il se sent bien, goutant à la beauté des lieux et au silence alentour. Ici, tout n’est que paix, beauté et sérénité.







Cet épisode contemplatif et méditatif passé, nos trois amis reprennent la route et s’arrêtent à Fremantle, ville qui est à Perth ce que Brooklyn est à Manhattan, un quartier jeune, cool, artiste et donc boboisant, avec sa flopée de librairies seconde main et ses salons de thé branchouilles dans lesquels il fait si bon savourer un cup cake pistache choucroute accompagné d’un café latte commerce équitable tout en pianotant nonchalamment sur son Mac.

Bref ça nous plait.

D’ailleurs, on traine tellement qu’on galère bien pour trouver un camping dont la réception n’est pas fermée après 18 heures.
On en trouve un malgré tout, et des plus agréables, ce qui permet au Chef Vincent de nous faire griller de magnifiques filets de kangourous, un régal.

mardi 18 septembre 2012

17ème jour : de Kalbarri à Cervantès (olé !)



Conséquence du réveil matinal de la veille, on traine. Surtout que de façon complétement improbable, on a du Wi-Fi gratos dans la caravane ! Donc on passe des heures les yeux rivés sur nos différents écrans shootés à l’internet 56 ko comme des héroïnomanes en manque tombant sur une boite de Néocodion.

On sort toutefois de notre torpeur et nous mettons en route pour Cervantès. Au passage on s’arrête admirer les falaises de Red Bluff puis le lac rose de Port Gregory.







La pause déjeuner se déroule à Northampton, un joli bled, ce qui est rare dans le coin, qui possède deux églises et une loge maçonnique pour 1200 âmes, c’est dire si leur salut est assuré !


Puis nous passons par Geraldton, un port important, qui possède lui aussi quelques attraits dont un supermarché et une superbe boucherie à l’ancienne.

Nous atteignons Cervantès juste avant qu’une pluie terrible façon giboulée de mars nous donne un avant-goût de retour de vacances ; l’essentiel est toutefois sauvé : le barbecue est couvert ! Ouf !

16ème jour : De Monkey Mia à Kalbarri (Calgary pour Guillaume)



Nous sommes réveillés sur les coups de 6 heures du matin par le réveil « Justice » de Vincent. En effet, ce matin, nous allons assister au repas des dauphins, qui, réglés comme du papier à musique se pointent chaque jour à la même heure pour se goinfrer de poissons sous les regards d’un bon paquet de touristes en rang d’oignons, les pieds dans l’eau.



Quelle est la différence avec le Manineland d’Antibes me direz-vous ? Et bien, ça n’a rien à voir, ces cétacés-ci vivent en liberté, c’est juste qu’ils sont malins… et… fainéants puisqu’ils ne daignent même pas nous gratifier d’une cabriole façon Flipper en gobant la pitance qu’on leur offre. Ils sortent à peine le bec de l’eau lorsqu’on leur met un poisson sous le nez.





Bref après cette intéressante expérience touristico-animalière, nous nous taillons de notre camping-parking pour voguer vers d’autres cieux, en l’occurrence le parc de Kalbarri.

Pendant le voyage, le paysage change radicalement et devient beaucoup plus vert genre comme du boccage méditerranéen si ça existait. Y’a plus de pâturages et de champs, moins d’arbres brulés et d’émeus qui traversent n’importe comment la route.

Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir (un barbecue par exemple) ?  

Le dit parc est traversé par une rivière creusant de splendides gorges rougeâtres au milieu d’un océan de maquis un peu garrigue. Malheureusement, cette contrée est aussi le domaine incontesté d’un des animaux les plus terrifiants de la création, capables de te faire complétement tourner la clef à force de moulinets, de transformer une promenade en crise de nerfs hystérique : la mouche ! La putain de saloperie de mouche à la con !


C’est d’ailleurs sur ces sentiers que nous croisons un couple (français bien sûr) coiffé d’une sorte de filet d’épuisette acheté 4 dollars dans un magasin de pêche, rendant ces maléfiques insectes complétement inoffensifs. Quelle idée géniale, nous qui pensions revenir avec un masque d’escrime ou d’apiculteur !

Le soir au camping, on fête le nouvel an juif puis on va au lit.

dimanche 16 septembre 2012

15ème jour : Monkey Mia (Mon Kenya pour Guillaume)



Nous remontons la péninsule de Denham, déclarée « zone d’héritage du monde sanctuarisé et du patrimoine mondial de la nature à sauvegarder » ou quelque chose comme ça, c’est vous dire si ça doit envoyer du lourd.

Premier arrêt à Shell Beach dont la renommée tient, comme son nom l’indique, à son sable mêlé d’innombrables petits coquillages (un peu comme l’ile des coquillages au Sénégal, pour ceux qui connaissent). On récupère, malgré l’interdiction, quelques belles coquilles en vue de fabriquer un collier souvenir pour un certain Stéphane L, grand amateur du genre.





Ensuite, nous allons à Eagle Bluff, une falaise avec vue sur la mer, là encore, c’est très joli mais un peu frustrant car on peut pas faire ce qu’on veut, sanctuaire oblige, comme par exemple descendre la falaise pour voir de plus près les requins de récifs dont on devine la forme en contrebas. On reste donc sagement sur la passerelle.



Jojo et Monique


Nous arrivons ensuite à Denham, où nous pique-niquons (les restaurants sont un luxe inaccessible pour notre modeste bourse) au milieu des mouettes.




Un rapide crochet nous permet d’admirer un petit lagon qui s’appelle assez logiquement Little Lagoon, puis direction Monkey Mia, où il y des dauphins mais point de singes.
Un peu de glandouille à la plage, du tuba pour Vincent et des couleurs pour tout le monde.







Le camping est animé, Vincent nous fait sa spécialité de poulet au barbecue et Caroline foire lamentablement ses patates douces grillées qui se transforment en informe purée à l’oignon, pendant que Guillaume lit dans son coin avec des bières, attendant d’être nourri tel un roi fainéant.