Deux
ans après leur traversée épique des US, un an après leur périple dans les
Andes, ils reviennent et partent à la découverte de l’Australie. Vous les avez
reconnus, Vincent P et Guillaume F, ces aventuriers modernes des sentiers
balisés, explorateurs du monde connu et pas trop dangereux.
Et
pourtant, cette nouvelle aventure aurait pu tourner court rapidement puisqu’au
moment d’enregistrer leurs bagages à Roissy, la gentille hôtesse de terre les
avertit de la nécessité d’avoir un visa...retour quelques mois en
arrière : Guillaume : « Ah
au fait Vince, faudrait pas un visa par hasard pour aller en Australie ? »
Réponse du titulaire d’une licence de tourisme : « Chais pas trop mais je pense pas, mais faudrait quand même
vérifier… » Bon bien sûr personne a vérifié puisque chacun pensait que
l’autre l’avait fait et on se retrouve donc comme des cons à une heure du
décollage sans visa. Pas de panique, nous courons à l’espace de vente Air
France et un gentil steward terrestre nous fait ça en catastrophe et pour 50 €.
Enfin
bon, nous voilà embarqués régulièrement pour ce pays qui faisait pas autant de
chichis sur les conditions d’entrée sur son territoire à la fin du XVIIIème
siècle…
Bien
équipés (Guillaume ne tarit pas d’éloges sur son nouveau yogging H&M et ses
bas de contention classe 3) et installés dans un confort relatif mais bien
supérieur à celui d’un logement de train d’atterrissage, nous sombrons dans le
sommeil après avoir ingurgité un délicieux repas qui devait contenir des
molécules de Stillnox.
Contre
toute attente, le vol passe comme une lettre à la poste et nous arrivons à
Singapour pour la connexion.
Le
vol 714 pour Sidney se passe aussi très bien malgré la température polaire qui
règne dans la cabine, sans doute afin de tuer tous les germes et bactéries dont
nous sommes porteurs et qui menacent de foutre en l’air l’écosystème australien.
Nous
arrivons enfin, et, le temps pour Vincent de se faire saisir sept paquets de
clopes de sa cartouche duty free (ce qui fait cher les trois paquets restant),
nous sommes dehors, il est 6 heures du mat’, il fait froid.
Ne
pouvant accéder à notre piaule d’hôtel avant 13 heures, nous nous mettons en
quête de nourriture dans les rues désertes du centre de Sidney. Et là vous me
dites c’est comment Sidney ? Et bé c’est des grandes rues avec des grands
immeubles, des pigeons bizarres et pas mal de noiches.
La
journée suit son cours et nous déambulons jusqu’au marché au poisson, en
s’éloignant un peu du centre, les immeubles raccourcissent et y’a l’air d’avoir
une bonne ambiance dans cette ville, les gens sont souriants et avenants, y’a
de l’espace et de on est jamais loin de l’eau ou d’un espace vert. Mais les
effets du décalage horaire commencent à se faire sentir et c’est en rampant que
nos deux compères vont prendre possession de leurs appartements.
Après
une sieste réparatrice, nous repartons en direction du pont prendre quelques
photos, ces derniers efforts ont raison de nos maigres forces et à 22 heures nos
petits yeux se ferment sur cette longue journée.
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