Nous
nous levons, frais et dispos, avec l’astre solaire, puis levons le camp.
Aujourd’hui, faut qu’on s’envoie 650 bornes. Passage à la station-service, au
moment de payer, Guillaume, qui est passé maitre pour débusquer les français
lance à la pompiste qui voulait lui refourguer une promotion sur les bouteilles
d’eau : « you have a weird accent », démasquée, elle
avoue : « it’s because, I’m french ». Eh oui, même à Kununurra,
7000 habitants, au fond du bush australien, on tombe sur une pompiste
française…qui veut absolument nous parler en anglais (soupir).
La
route est longue, bordée de baobabs et de mini Monument Valleys, on arrive à
Fitzroy et prenons possession de notre emplacement à côté de…français bien
sûrs…ceux-ci sont là depuis 6 mois et « enseignent » dans l’école du
coin.
Le
camping possède la particularité de posséder le plus vieux pub du coin, coin désignant
ici 800 km à la ronde. La route menant du pub au centre est bordée de panneaux
de lutte contre l’alcool sous toutes ses formes (à pied, au volant, quand t’es
enceinte…) et on y croise une ribambelle d’aborigènes dont l’état va de bien
cuit à cramé. Les ravages de l’eau de feu.
La
journée se clôt par un steak courgette, en effet après de nombreuses études
comparatives, il s’avère que c’est ce menu qui présente le meilleur rapport
qualité prix, ici tout coute une blinde sauf la bidoche, et en plus elle est
bonne, on a donc adopté le régime hyper protéiné.
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