Nous
sommes réveillés sur les coups de 6 heures du matin par le réveil
« Justice » de Vincent. En effet, ce matin, nous allons assister au
repas des dauphins, qui, réglés comme du papier à musique se pointent chaque
jour à la même heure pour se goinfrer de poissons sous les regards d’un bon
paquet de touristes en rang d’oignons, les pieds dans l’eau.
Quelle
est la différence avec le Manineland d’Antibes me direz-vous ? Et bien, ça
n’a rien à voir, ces cétacés-ci vivent en liberté, c’est juste qu’ils sont
malins… et… fainéants puisqu’ils ne daignent même pas nous gratifier d’une
cabriole façon Flipper en gobant la pitance qu’on leur offre. Ils sortent à
peine le bec de l’eau lorsqu’on leur met un poisson sous le nez.
Bref
après cette intéressante expérience touristico-animalière, nous nous taillons
de notre camping-parking pour voguer vers d’autres cieux, en l’occurrence le
parc de Kalbarri.
Pendant
le voyage, le paysage change radicalement et devient beaucoup plus vert genre
comme du boccage méditerranéen si ça existait. Y’a plus de pâturages et de
champs, moins d’arbres brulés et d’émeus qui traversent n’importe comment la
route.
Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir (un barbecue par exemple) ? |
Le
dit parc est traversé par une rivière creusant de splendides gorges rougeâtres
au milieu d’un océan de maquis un peu garrigue. Malheureusement, cette contrée
est aussi le domaine incontesté d’un des animaux les plus terrifiants de la
création, capables de te faire complétement tourner la clef à force de
moulinets, de transformer une promenade en crise de nerfs hystérique : la
mouche ! La putain de saloperie de mouche à la con !
C’est
d’ailleurs sur ces sentiers que nous croisons un couple (français bien sûr)
coiffé d’une sorte de filet d’épuisette acheté 4 dollars dans un magasin de
pêche, rendant ces maléfiques insectes complétement inoffensifs. Quelle idée
géniale, nous qui pensions revenir avec un masque d’escrime ou d’apiculteur !
Le
soir au camping, on fête le nouvel an juif puis on va au lit.
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