mardi 18 septembre 2012

16ème jour : De Monkey Mia à Kalbarri (Calgary pour Guillaume)



Nous sommes réveillés sur les coups de 6 heures du matin par le réveil « Justice » de Vincent. En effet, ce matin, nous allons assister au repas des dauphins, qui, réglés comme du papier à musique se pointent chaque jour à la même heure pour se goinfrer de poissons sous les regards d’un bon paquet de touristes en rang d’oignons, les pieds dans l’eau.



Quelle est la différence avec le Manineland d’Antibes me direz-vous ? Et bien, ça n’a rien à voir, ces cétacés-ci vivent en liberté, c’est juste qu’ils sont malins… et… fainéants puisqu’ils ne daignent même pas nous gratifier d’une cabriole façon Flipper en gobant la pitance qu’on leur offre. Ils sortent à peine le bec de l’eau lorsqu’on leur met un poisson sous le nez.





Bref après cette intéressante expérience touristico-animalière, nous nous taillons de notre camping-parking pour voguer vers d’autres cieux, en l’occurrence le parc de Kalbarri.

Pendant le voyage, le paysage change radicalement et devient beaucoup plus vert genre comme du boccage méditerranéen si ça existait. Y’a plus de pâturages et de champs, moins d’arbres brulés et d’émeus qui traversent n’importe comment la route.

Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir (un barbecue par exemple) ?  

Le dit parc est traversé par une rivière creusant de splendides gorges rougeâtres au milieu d’un océan de maquis un peu garrigue. Malheureusement, cette contrée est aussi le domaine incontesté d’un des animaux les plus terrifiants de la création, capables de te faire complétement tourner la clef à force de moulinets, de transformer une promenade en crise de nerfs hystérique : la mouche ! La putain de saloperie de mouche à la con !


C’est d’ailleurs sur ces sentiers que nous croisons un couple (français bien sûr) coiffé d’une sorte de filet d’épuisette acheté 4 dollars dans un magasin de pêche, rendant ces maléfiques insectes complétement inoffensifs. Quelle idée géniale, nous qui pensions revenir avec un masque d’escrime ou d’apiculteur !

Le soir au camping, on fête le nouvel an juif puis on va au lit.

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