mercredi 5 septembre 2012

Deuxième journée, en route pour Darwin


Pas encore remis du décalage horaire, c’est vers quatre heures que Vincent et Guigui se réveillent. Et comme la vie est décidément bien faite, cela leur permet d’assister de leur chambre et par streaming interposé à la probante victoire du PSG sur Lille.

Nous quittons donc Sydney après nous être faits racketter une dernière fois par la RATP locale, car le moins qu’on puisse dire c’est qu’ici c’est pas le pays du pouvoir d’achat, les pizzas à 25 dollars et les pintes à 10, ça pique un peu…
Le vol jusqu’à Darwin est l’occasion de survoler le désert ce qui est bien beau d’en haut, Vincent fait Yann Arthus Bertrand.

Arrivée à Darwin et choc climatique : chaud et humide comme…euh…la Martinique.

On récupère notre camionnette, dans le centre-ville de Darwin qu’est pas bien grand et fait songer à une zone d’aménagement pas concertée. Petite remarque au passage : ici les autochtones (et je ne parle pas des aborigènes) semblent naitre naturellement tatoués, et quand je dis tatoué, c’est pas qu’un peu, à base de gros tatouages pseudo maori moches et mal faits. Ah ouais, ils ont pas l’air pas très malins aussi, genre chuis pas sûr qu’il y ait un club des chiffres et les lettres à Darwin.

Bref, on passe au syndicat d’initiative, dans lequel Vince récupère tous les prospectus et cartes qu’il peut, puis à la (seule) librairie (et faut le dire vite) puis enfin au supermarché qui pratique des prix de superette parisienne. Ah ouais, pour info, ici les 24 bières (33 cl) c’est 55 dollars et les clopes entre 18 et 20 dollars la paquet. Autant dire que les punks à chiens doivent bien gagner leur vie en Australie.


Nous voilà fin prêts ! Il est 18 heures, dans une heure il fait nuit noire. Qu’à cela ne tienne, on a même pas peur des kangourous dépressifs et suicidaires qui peuplent le bas-côté des routes, en avant vers Kakadu (prononcer caca doux) National Park !

Notre premier camping est une pure merveille : un bar plein de types euh comment dire virils / agricoles / métal qui rotent comme des porcs et portent des T-shirts distingués du genre « Real men smell like diesel » (Vincent pense que c’est le parfum de la marque italienne du même nom, Guillaume penche plutôt pour l’hydrocarbure du même nom…). Dans ce bar, une serveuse / gestionnaire de camping affriolante nous offre le choix : « powered » ou « unpowered », on prend « powered » et on cherche dans le noir en slalomant entre les kangourous un espace avec une prise électrique pour garer notre van.

 On galère un peu mais on y arrive. Ivre de fatigue, nous nous écroulons le ventre vide.

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