Pas
encore remis du décalage horaire, c’est vers quatre heures que Vincent et
Guigui se réveillent. Et comme la vie est décidément bien faite, cela leur
permet d’assister de leur chambre et par streaming interposé à la probante
victoire du PSG sur Lille.
Nous
quittons donc Sydney après nous être faits racketter une dernière fois par la
RATP locale, car le moins qu’on puisse dire c’est qu’ici c’est pas le pays du
pouvoir d’achat, les pizzas à 25 dollars et les pintes à 10, ça pique un peu…
Le
vol jusqu’à Darwin est l’occasion de survoler le désert ce qui est bien beau
d’en haut, Vincent fait Yann Arthus Bertrand.
Arrivée
à Darwin et choc climatique : chaud et humide comme…euh…la Martinique.
On
récupère notre camionnette, dans le centre-ville de Darwin qu’est pas bien
grand et fait songer à une zone d’aménagement pas concertée. Petite remarque au
passage : ici les autochtones (et je ne parle pas des aborigènes) semblent
naitre naturellement tatoués, et quand je dis tatoué, c’est pas qu’un peu, à
base de gros tatouages pseudo maori moches et mal faits. Ah ouais, ils ont pas
l’air pas très malins aussi, genre chuis pas sûr qu’il y ait un club des
chiffres et les lettres à Darwin.
Bref,
on passe au syndicat d’initiative, dans lequel Vince récupère tous les
prospectus et cartes qu’il peut, puis à la (seule) librairie (et faut le dire
vite) puis enfin au supermarché qui pratique des prix de superette parisienne.
Ah ouais, pour info, ici les 24 bières (33 cl) c’est 55 dollars et les clopes
entre 18 et 20 dollars la paquet. Autant dire que les punks à chiens doivent
bien gagner leur vie en Australie.
Nous
voilà fin prêts ! Il est 18 heures, dans une heure il fait nuit noire.
Qu’à cela ne tienne, on a même pas peur des kangourous dépressifs et
suicidaires qui peuplent le bas-côté des routes, en avant vers Kakadu
(prononcer caca doux) National Park !
Notre
premier camping est une pure merveille : un bar plein de types euh comment
dire virils / agricoles / métal qui rotent comme des porcs et portent des T-shirts
distingués du genre « Real men smell like diesel » (Vincent pense que
c’est le parfum de la marque italienne du même nom, Guillaume penche plutôt
pour l’hydrocarbure du même nom…). Dans ce bar, une serveuse / gestionnaire de
camping affriolante nous offre le choix : « powered » ou
« unpowered », on prend « powered » et on cherche dans le
noir en slalomant entre les kangourous un espace avec une prise électrique pour
garer notre van.
On galère un peu mais on y arrive. Ivre de fatigue, nous nous
écroulons le ventre vide.
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