jeudi 6 septembre 2012

3ème jour : Kakadu


Au petit jour, nos deux aventuriers se réveillent comme en symbiose avec dame nature, des crapauds et des wallabies gambadent dans le camping et un concert de cris d’oiseaux égaille le silence.

Après avoir fait un tour à l’animalerie du camping, nous nous mettons en route pour Kakadu, le territoire des Aborigènes et des crocodiles.


Une fois parvenus dans le parc (et avoir raqué 50 dollars en guise de droit d’entrée), nous entreprenons une première ballade sous le cagnard afin d’observer les oiseaux, bon les oiseaux on les voit mais de loin car ils sont à 300 mètres du chemin, et que c’est interdit de quitter le chemin sous peine de se faire béqueter par des crocos.





On se rend ensuite dans un billabong (terme qui désigne un trou d’eau avant d’être une marque de fringue de surfeur / guédro fort en vogue dans les années 90) puis dans des falaises à peintures rupestres. Tout ça serait vraiment magnifique s’il n’y avait pas CES PUTAINS DE MOUCHES DE MERDE, qui ne te laissent pas une seconde de répit, tu passes ton temps à te foutre des claques dans le gueule et à faire des moulinets de casquette, et plus tu t’énerves et tu t’agites plus t’as chaud, et plus t’as chaud, plus tu transpires, et plus tu transpires plus t’attires d’autres saloperies d’insectes volants car tu refoules !
Au rayon déception aussi, y’a des panneaux partout nous empêchant de nous approcher de l’eau à cause des crocodiles sauf que des crocodiles on en voit pas ! (encore moins que d’hippopotames dans la Gambie)




 



On s’arrête dans un camping de riches avec tout le confort moderne (sauf internet qui marche pas mais ça on te le dit après avoir payé, enfoirés de commerçants...), on barbote avec des vieilles dans la piscine puis on se fait cuire un steak de mammouth au barbecue ! Un régal !

Tout irait pour le mieux si le camping n’était infesté non pas de moustiques, ça c’est pas trop grave, mais de français en vacances (rien n’est plus détestable pour un français que de rencontrer un autre français à l’autre bout du monde, pourquoi ça donc ? Sans doute parce que ça relativise sérieusement le côté vacances pas comme les autres qu’il pensait passer et l'exotisme du lieu...en fait Palavas les Flots / Outback australien même combat…). Bon,  en plus ceux-ci sont bien gratinés, y’en a un qui parle comme une racaille avec son short de Marseille sauf que s’il se retrouve ici, ça doit pas trop en être une en vrai. Et pi y’a les bons potes trentenaires en vacances qu’écoutent du reggae et les Corrs, c’est d’ailleurs les seuls dans le camping à écouter de la zik' le soir, en totale contravention avec le code du campeur australien.

En bon français, nous avons donc royalement snobé tous ces gens et comme des bons campeurs australiens, on était au lit à 22 heures.

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