Aujourd’hui,
nous avons rendez-vous à 7 heures 15 avec Tim, l’homme qui à les crevasses de
tong aux talons les plus impressionnantes du monde, genre grand canyon.
Tim et ses
collègues aux prénoms bizarres (Cookie, Fee ?) doivent nous emmener en
bateau admirer la barrière de corail et ses habitants.
Après une
petite demi-heure de bateau, nous plongeons en tuba au milieu des poissons
multicolores et des coraux multicolores aussi. Guillaume est comme en enfant,
passant, tel une baleine blanche à coups de soleil, le plus clair de son temps
en plongée, remontant parfois faire des geysers avec son tuba (et
boire la tasse aussi quelques fois). Vincent, quant à lui, en plongeur émérite,
photographie les fonds marins. Caro, en bonne pétocharde, surveille si par
hasard y’a pas des requins qui trainent dans le coin.
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Vas-y, c'est trop beau ici, on bouge ou bien? |
Une fois, la
plongée terminée nous avons la chance de croiser un troupeau (dix plus
exactement) de baleines à bosse, vision enchanteresse qui vaut à elle seule le
voyage. En plus comme on le cube orné de nouilles, certaines, dont un bébé,
passent sous le bateau et émergent à moins de deux mètres de nos regards
ébahis ! Vincent donne le meilleur de lui, il filme et photographie à tout
va, il ne lui manque que les yeux bridés, le film de voyage promet !
On se met
ensuite en quête de requins baleines, mais il n’y en a point, pas plus de que
de raies Manta, mais bon on replonge et on voit des grosses tortues et une raie
plaquée contre le fond sabloneux. Cette deuxième plongée est aussi l’occasion de nager au
milieu de véritables vallées de coraux, c’est splendide, magnifique, on en
reste sans voix. Guillaume s’amuse aussi à jouer aux dents de la mer, et se
trompe de cible, coulant un innocent touriste plongeur que par mégarde il avait pris pour
Vincent…
Harpic fraicheur blue |
C’est donc le
regard encore plein de couleurs irréelles et les cartes mémoires bien remplies
que nous rentrons au camping, pour revenir à notre quotidien bien banal fait de
ratatouilles et de saucisses. (petite parenthèse ethnographique en passant,
l’australien voue un véritable culte à la bidoche, et le barbecue est son
prophète ; à tel point qu’il n’est pas rare d’observer des campeurs
consommer un repas composé uniquement de barbaque, pas d’accompagnement, encore
moins de légumes ou de dessert, rien que de la viande grillée, et pas en petite
dose…bonjour le transit…)
"Je savais bien que j'aurais du prendre mes lunettes de soleil" |
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"J'ose pas mettre les pieds dans l'eau comme toi, j'ai peur des requins" |
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