samedi 15 septembre 2012

13ème Jour : Ningaloo


Aujourd’hui, nous avons rendez-vous à 7 heures 15 avec Tim, l’homme qui à les crevasses de tong aux talons les plus impressionnantes du monde, genre grand canyon.

Tim et ses collègues aux prénoms bizarres (Cookie, Fee ?) doivent nous emmener en bateau admirer la barrière de corail et ses habitants.

Après une petite demi-heure de bateau, nous plongeons en tuba au milieu des poissons multicolores et des coraux multicolores aussi. Guillaume est comme en enfant, passant, tel une baleine blanche à coups de soleil, le plus clair de son temps en plongée, remontant parfois faire des geysers avec son tuba (et boire la tasse aussi quelques fois). Vincent, quant à lui, en plongeur émérite, photographie les fonds marins. Caro, en bonne pétocharde, surveille si par hasard y’a pas des requins qui trainent dans le coin.


Vas-y, c'est trop beau ici, on bouge ou bien?


Une fois, la plongée terminée nous avons la chance de croiser un troupeau (dix plus exactement) de baleines à bosse, vision enchanteresse qui vaut à elle seule le voyage. En plus comme on le cube orné de nouilles, certaines, dont un bébé, passent sous le bateau et émergent à moins de deux mètres de nos regards ébahis ! Vincent donne le meilleur de lui, il filme et photographie à tout va, il ne lui manque que les yeux bridés, le film de voyage promet !








On se met ensuite en quête de requins baleines, mais il n’y en a point, pas plus de que de raies Manta, mais bon on replonge et on voit des grosses tortues et une raie plaquée contre le fond sabloneux. Cette deuxième plongée est aussi l’occasion de nager au milieu de véritables vallées de coraux, c’est splendide, magnifique, on en reste sans voix. Guillaume s’amuse aussi à jouer aux dents de la mer, et se trompe de cible, coulant un innocent touriste plongeur que par mégarde il avait pris pour Vincent…


Harpic fraicheur blue


C’est donc le regard encore plein de couleurs irréelles et les cartes mémoires bien remplies que nous rentrons au camping, pour revenir à notre quotidien bien banal fait de ratatouilles et de saucisses. (petite parenthèse ethnographique en passant, l’australien voue un véritable culte à la bidoche, et le barbecue est son prophète ; à tel point qu’il n’est pas rare d’observer des campeurs consommer un repas composé uniquement de barbaque, pas d’accompagnement, encore moins de légumes ou de dessert, rien que de la viande grillée, et pas en petite dose…bonjour le transit…)

"Je savais bien que j'aurais du prendre mes lunettes de soleil"

"J'ose pas mettre les pieds dans l'eau comme toi, j'ai peur des requins"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire